La polisseuse est surtout utilisée pour parfaire la pose d’une nouvelle peinture sur la carrosserie d’une voiture. C’est également un outil de référence pour rectifier certains défauts sur une surface de marbre à polir ou sur n’importe quel type de carrosserie.
Les professionnels choisissent souvent cet outillage pour obtenir une finition impeccable. Mais avec le nombre important d’offres disponibles sur le marché, il faut admettre qu’il devient facile de se perdre dans ses choix. Mais maintenant que vous êtes en train de lire notre guide sur les polisseuses, vous avez moins de risque de vous tromper.
Pourquoi utiliser une polisseuse ?
Comme expliqué auparavant, une polisseuse a pour principal rôle de réaliser des travaux de polissage. C’est aussi un outil très pratique pour lustrer, cirer ou vitrifier des surfaces planes.
Cette machine à la forme allongée se terminant généralement par un disque coûte environ entre 20 à 200 €. Mais vous pouvez aussi trouver des produits haut de gamme à des prix plus élevés.
De nombreux carrossiers et autres passionnés de quatre roues préfèrent aussi cet outil pour parfaire la réparation des carrosseries. Bref, si vous êtes de ceux qui aiment avoir une voiture en apparence toujours neuve, il vous faut une polisseuse.
La polisseuse orbitale
Il s’agit d’un modèle plus léger mais moins puissant, idéal pour les débutants car plus sécuritaire. Cette polisseuse à double action tient son nom de la rotation aléatoire et du mouvement orbital qu’elle décrit à l’utilisation.
C’est pour cela que la polisseuse orbitale est plus utilisée pour les finitions, le polissage et la correction des défauts élémentaires voire moyens sur des peintures normales.
Si vous choisissez ce modèle pour traiter la peinture de votre carrosserie, optez pour une polisseuse munie de tampons en mousse.
Vous trouverez des pad spécifiques pour appliquer des scellant, du compound, de la cire, du polish ou de la glace.
Côté technique, la polisseuse orbitale propose une puissance de 100 à 600 watts, avec un poids moyen de 2 kg et des disques de 50 à 240 mm de diamètre.
La vitesse moyenne de ce type d’appareil tourne autour de 5 000 oscillations à la minute. Doté d’un variateur de vitesse, ce matériel permet de réaliser des travaux corrects sans plus.
Quant aux pneumatiques, ils sont légers mais durables, grâce à leur tête interchangeable et l’adaptateur en velcro qui permet de fixer les tampons ou les pas.
La polisseuse circulaire
Comme son nom l’indique, cette polisseuse fonctionne suivant un mouvement rotatif contrôlé par l’axe fixe central du moteur.
Ce matériel s’adresse plutôt aux professionnels du métier, pour réaliser des travaux plus exigeants. Il fera par exemple des merveilles en corrigeant des défauts importants sur la carrosserie de votre voiture comme l’oxydation, les égratignures profondes, voire même les cheveux d’ange les plus sévères. Il est toutefois important de vraiment en maîtriser la manipulation au risque d’aggraver les choses.
Pour ce faire, de nombreuses formations existent pour apprendre à manier ce type de polisseuse. Par ailleurs, l’utilisation d’une polisseuse circulaire exige la réalisation d’un travail de finition parce qu’elle laisse souvent des traces sur son passage.
D’un point de vue caractéristique, la polisseuse circulaire pèse entre 2 à 3,5 kg. Elle se dote de disques d’un diamètre de 150, 180 ou 230 mm.
Elles se démarquent également par la puissance du moteur allant de 1 100 à 1 600 watts, avec une vitesse de 600 à 4 000 tours par minute.
Cet outil dispose également d’un variateur de vitesse, couplé d’un système de démarrage progressif permettant d’éviter les accidents à l’utilisation.
D’autres modèles sont même pourvus d’ouïes spécifiques au refroidissement pour une protection optimale contre la poussière.
Choisir une bonne polisseuse
Pour savoir si une polisseuse correspond à vos attentes, il suffit de vérifier si elle est pourvue de pads, un variateur de vitesse de rotation et surtout si le mode de rotation est adapté à vos travaux. Trois types de tampons sont disponibles dont :
- le cutting pad pour traiter les défauts plus ou moins profonds
- le finishing pad pour réaliser la finition ou rectifier des défauts élémentaires
- le polishing pad pour lisser les surfaces qui ont subi des défauts moyennement petits
Il est aussi recommandé de choisir une lustreuse munie d’un interrupteur anti démarrage, un filetage de la broche en M14 ainsi que des poignées ergonomiques.
Trouver une polisseuse à protection thermique serait aussi l’idéal pour prévenir les surcharges et obtenir une bonne isolation thermique.
Il faut aussi vérifier la possibilité d’intégrer des accessoires supplémentaires à la ponceuse comme le plateau de ponçage, la brosse métallique et l’éponge de polissage. Ce dernier se fixe ensuite selon le type du plateau. Pour un modèle à charbons, il faudrait que ceux-ci soient faciles à trouver également.
Pour vous aider à faire le bon choix, vous pouvez aussi vous informer auprès de professionnels qui possèdent déjà une certaine expérience en la matière. Pensez aussi à cadrer votre achat dans votre budget, tout en tenant compte de vos réels besoins.
